L’eau circule selon un cycle continu, qui se divise en deux parties intimement liées :
une partie atmosphérique, avec la circulation de l’eau dans l’atmosphère principalement sous forme de vapeur d’eau
une partie terrestre, avec l’écoulement de l’eau sur les continents
Le soleil est l’élément moteur de ce cycle.
évaporation : L’eau des mers et des océans s’évapore, sous l’effet de la chaleur du soleil
condensation : En s’élevant dans l’atmosphère sous forme de vapeur d’eau, l’eau voit sa température diminuer. Elle se condense alors en gouttelettes, qui forment les nuages
précipitation : Poussés par le vent, les nuages se refroidissent au dessus des continents. La condensation augmente encore ainsi que la taille des gouttelettes, qui s’alourdissent et tombent alors sous forme de pluie, neige ou grêle
ruissellement : Ainsi à terre, l’eau de la pluie s’infiltre dans le sol et va remplir les nappes souterraines. (Il y a des pertes. Ce sont les eaux de pluie dites « efficaces » qui viennent alimenter les nappes phréatiques.) Si le sol est imperméable, l’eau de pluie ruisselle et forme des ruisseaux, rivières ou fleuves, qui retournent se jeter dans la mer.
Et ainsi de suite...
Ce cycle fermé assure certes un maintien constant de la quantité totale d’eau dans l’hydrosphère, mais pas celui des nappes phréatiques, qui demandent parfois plusieurs dizaines d’années pour se régénérer.
Sachant que l’eau potable nous provient principalement des nappes phréatiques, les sources d’eau douce (pour usage alimentaire) ne sont pas inépuisables et il devient indispensable d’en prendre conscience et d’agir en conséquence.